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La Corée du Nord critique rarement la France pour des exercices militaires au Sud

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Le général de brigade français et chef de la mission « Pégase 2023 », Marc Le Bouil, lors d’une escale à la base aérienne de Paya Lebar à Singapour, le 28 juin 2023.

La Corée du Nord n’a guère goûté l’étape sud-coréenne de la mission militaire française « Pégase 2023 ». Dans un texte publié, mercredi 2 août, par l’agence officielle KCNA, Ryu Kyong Chol, chercheur à l’Association Corée-Europe – un organisme nord-coréen –, a fustigé « un acte irresponsable qui attise les tensions dans la péninsule coréenne » et « une provocation qui menace la sécurité et les intérêts de la République populaire démocratique de Corée [RPDC, nom officiel du Nord], en soutien à la politique hostile des Etats-Unis ».

Il est rare que les médias nord-coréens s’en prennent spécifiquement à la France. La publication suit la participation, du 24 au 26 juillet depuis la base de Gimhae à Busan (sud-est), de l’armée française de l’air et de l’espace au premier entraînement jamais organisé avec son équivalente sud-coréenne.

Au menu, des exercices de ravitaillement en vol, mais aussi un défilé aérien organisé en marge des commémorations du 70e anniversaire de l’armistice ayant suspendu les combats de la guerre de Corée (1950-1953) auxquels a participé un bataillon français. « Nous partageons une histoire commune et nous souhaitons aujourd’hui perpétuer notre partenariat », a souligné le colonel français chargé de l’exercice.

Escales régulières

Exceptionnelle, cette présence militaire française rappelle que Paris maintient sa participation à la mission onusienne installée au sud de la péninsule. La coopération sécuritaire bilatérale repose sur un accord de coopération signé en 1990, renforcé en 1996 par l’établissement d’un dialogue stratégique et, au niveau opérationnel, par des réunions d’état-major annuelles depuis 2001.

Depuis plusieurs années, des navires français font escale dans les ports sud-coréens. Le dernier, la frégate Prairial, a relâché à Busan en avril. La France est aussi engagée dans la mission onusienne de surveillance des activités illicites menées par la Corée du Nord pour contourner les sanctions qui lui sont imposées. Et Paris condamne systématiquement les tirs de missiles et d’essais nucléaires de la Corée du Nord.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Au cœur de la rivalité Chine-Etats-Unis, la Corée du Sud est tentée par le nucléaire militaire

Prévoir une étape dans ce pays pour une partie des dix-neuf aéronefs, Rafale, avitailleurs A330 MRTT Phénix et avions de transport A400M Atlas, mobilisés pour l’édition 2023 de la mission « Pégase » menée en Indo-Pacifique du 25 juin au 3 août, semblait dès lors logique. « Il y a en Corée du Sud une volonté forte d’agir dans des domaines communs », a souligné le général Marc Le Bouil, commandant d’une mission qui reste à ses yeux « un exploit technique, ayant permis de montrer que la France veut travailler avec tous les pays, en ligne avec sa stratégie Indo-Pacifique ».

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