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Une grande partie de la France est touchée par des restrictions d’eau, avec différents degrés d’intensité. Lorsque la situation hydrologique le nécessite, la préfecture prend des arrêtés, plus ou moins contraignants selon la gravité de la situation. Le “guide sécheresse” du ministère de la transition écologique prévoit quatre niveaux d’alerte, avec des mesures spécifiques à chaque niveau.
Le premier niveau, celui de la vigilance, vise à sensibiliser les utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels, à réduire leur consommation d’eau. En cas d’alerte, des restrictions s’appliquent dans de nombreux domaines : diminution des prélèvements d’eau à des fins agricoles, interdiction de l’utilisation d’outils hydrauliques, restrictions des activités nautiques, limitation de l’arrosage des jardins et des espaces verts, interdiction du lavage des voitures.
En cas d’alerte renforcée, les limitations énumérées précédemment sont accentuées, avec une interdiction totale de certains prélèvements. En cas de crise, les prélèvements non prioritaires sont suspendus, y compris ceux à des fins agricoles. Seuls les prélèvements destinés aux usages prioritaires, tels que la santé, la sécurité civile, l’eau potable et l’hygiène, sont autorisés.
Ces arrêtés concernent à la fois les cours d’eau et les nappes souterraines. La carte ci-dessous, réalisée à partir des données ouvertes du ministère de la transition écologique, montre l’état des restrictions d’eau dans les différents départements français. Elle est actualisée en fonction des décisions prises par les préfectures.
Pour plus d’informations, consultez les arrêtés préfectoraux.
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