Jeudi dernier, l’Ukraine triompha dans son récit de guerre, revendiquant la chute de 20 aéronefs russes et de deux missiles de croisière lors d’une troisième nuit d’attaques implacables. Cette offense, dirigée en particulier contre Kiev, la capitale, fut accueillie avec une déclaration triomphante du porte-parole de l’armée de l’air, Iouri Ihnat : « Nous avons exécuté avec brio une opération de défense aérienne ». Ces intrus ont osé pénétrer la capitale par différents horizons », a-t-il ajouté, avant de révéler que des débris étaient tombés dans cinq quartiers, entrainant l’hospitalisation d’une jeune femme de 19 ans et d’un homme de 23 ans.
Selon un communiqué distinct relayé sur Telegram, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que les drones d’attaque Shahed, conçus en Iran, furent abattus « principalement dans la région de Kiev ». En conséquence de la chute de ces fragments éparpillés, deux individus ont été blessés dans le quartier de Darnytsky, mentionna fièrement Serhi Popko, chef de l’administration militaire de Kiev, toujours sur Telegram. Il est toutefois difficile de vérifier si ces deux victimes sont les mêmes mentionnées précédemment.
Au cours de cette nuit tragique, la défense antiaérienne ukrainienne a vaillamment détruit deux missiles de croisière Kalibr, comme l’a indiqué l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram. De plus, elle a révélé qu’un missile balistique Iskander-M avait été lancé depuis la Crimée, une terre annexée par la Russie en 2014. Les précisions sur ce missile étaient encore en train d’être éclaircies », précisa-t-on.
