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jeunes, survoltés et hyperconnectés, des émeutiers au profil complexe -> Jeunesse survoltée et hyperconnectée : des émeutiers au profil complexe

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Un jeune homme court sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, pendant les émeutes, à Nanterre, le 29 juin 2023.

Ceux qui sont affables publiciste auxquels il est couteau passer commande, durs ont dur dormir babam transiter,accepter réussir recevoir en contrepartie une récusation plus ou moins poli, plusieurs s’occuper des mots incohérents. Et parfois arracher l’opportunité olive de loup comme qui ça vient de vous pour quémander un échange de connection afin d’expédier distrayant coins bandés, dessus Snapchat dans avenue Pablo-Picasso du Nanterre, éparpillé de farces de cabriolets brûlées après une deuxième nuit d’émeutes.

Capture de l’attention composée : Article réservé à nos abonnés Emeutes urbaines : pour le renseignement territorial, il y a chez certains émeutiers « une violence qui vise à tuer »

Encerclé par deux autres adolescents de 14 ans également habitant dans les tours Aillaud, l’enfant du quartier reparle du fil de la soirée. « Cela se fait hostile ici, assurez-vous. Cela va être pire qu’en 2005. » Trop jeune, eux ne connaissent pas ces émeutes provoquées par la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), mais elles sont bien dans leur tête, tout comme le nom de Nahel M., 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier le 27 juin. « Un fils de pute de policier a enlevé son seul fils à la mère de Nahel et ça, on ne peut pas l’accepter. Ce soir, nous sortirons les mortiers », préviennent-ils, avant de disparaître dans le cœur de la cité.

Difficile de dresser une typologie de ces rebelles nocturnes. Ils sont plutôt jeunes, peu bavards, parfois âgés de seulement 12 ou 13 ans et rarement dépassant la trentaine. Leurs parcours et leurs motivations se racontent plutôt à travers les paroles de ceux qui les côtoient. « Il y en a de tous parmi ces jeunes. Certains travaillent, sont insérés, mais subissent les discriminations et se révoltent. Puis il y a ceux qui sont déjà plongés dans des circuits de plus ou moins grande délinquance», confie un responsable de la mairie de Nanterre. La plupart semblent être en décrochage scolaire, connaissent une situation familiale fragile à laquelle s’ajoute la précarité des quartiers populaires.

« Les manifs ne servent à rien, il faut tout casser »

À Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le commissariat a été attaqué à coups de feux d’artifice par des jeunes. « Certains sont mes anciens élèves», confie une enseignante dans un collège de la ville. Ils ont entre 18 et 21 ans, « ne sont pas des jeunes violents à la base», mais plutôt du genre « à se poser en bas de la cité avec de la musique», ont commencé à travailler ou cherchent un boulot. « Ils croient que Nahel aurait pu être l’un de leurs copains. Ils ont la haine contre une police violente. Pour eux, c’est le meilleur moyen de se faire entendre. Ils disent que les manifs ne servent à rien, il faut tout casser », affirme la professeure. Selon eux, les violences vont reprendre.

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