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Gérald Darmanin annonce le déploiement de 45 000 policiers et gendarmes en France samedi soir, effectifs renforcés à Lyon et Marseille Google translation: Gérald Darmanin annonce le déploiement de 45 000 policiers et gendarmes en France samedi soir, effectifs renforcés à Lyon et Marseille

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En Guyane, une nuit relativement calme, à l’exception d’un quartier à Macouria où des affrontements ont eu lieu

La nuit de vendredi à samedi a été globalement calme en Guyane, à l’exception du quartier de Soula dans la ville de Macouria, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Cayenne.

Dans ce nouveau quartier « mixte » d’environ 4 000 habitants, un bus et une voiture ont été incendiés près d’un supermarché, et des jeunes et les gendarmes se sont affrontés toute la nuit.

« A 20 h 30, nous avons essuyé les premiers jets de projectiles, des bouteilles en verre et quelques pavés, lancés par une quinzaine d’individus », explique au Monde le lieutenant-colonel Arnaud Amestoy, commandant de la compagnie de Kourou. Un jeune de 19 ans a alors été interpellé en possession d’une bouteille de white-spirit et d’un briquet. « Vers 22 h 30, on apprend sur les réseaux sociaux qu’ils envisagent de piller le supermarché de Soula », ajoute le lieutenant-colonel.

A ce moment-là, les émeutiers étaient une trentaine, « la plupart âgés de 12 à 18 ans, avec quelques grands », selon l’officier. Alors qu’ils lançaient toujours des projectiles cachés derrière des poubelles, ils ont été tenus à distance du supermarché à coups de grenades lacrymogènes, avant d’incendier une voiture et un bus stationnés près de là.

Peu après, alors que les gendarmes étaient toujours engagés à Soula, des jeunes du quartier informel de « Sablance » (maisons construites illégalement, où vivent plus de 4 000 personnes), situé face à Soula, ont érigé une barricade sur le rond-point de la cité, bloquant dans un sens la circulation sur la route nationale 1, principal axe routier du littoral guyanais. Une quinzaine de gendarmes venus en renfort de Cayenne ont permis de repousser les jeunes, mais la direction de l’équipement de l’aménagement et du logement (DEAL) a mis deux heures avant de réussir à dégager le rond-point. Les émeutiers se sont repliés vers 2 h 30, tandis que les pompiers ont fini d’éteindre les incendies vers 4 heures. Le supermarché n’a pas été touché.

Le préfet de Guyane, Thierry Queffelec, a quant à lui détaillé vendredi soir les mesures prises suites aux violences urbaines. Condamnant des « violences extrêmement graves [ayant] engendré la mort d’un homme, touché par une balle perdue tirée par des émeutiers », jeudi dans la nuit à Cayenne, et appelant « au calme », il a émis plusieurs mesures de sécurité et de restriction s’étalant jusqu’au 3 juillet.

Elles prévoient l’arrêt de la circulation des transports en commun après 20 heures dans la communauté d’agglomération du Centre Littoral, qui comprend notamment Cayenne et périphérie, l’interdiction de transporter certains produits dangereux (combustibles, artifices de divertissement) dans l’ensemble de la Guyane, tout comme l’interdiction du port ou du transport d’armes ou de munitions sur l’île de Cayenne (Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury), à Macouria, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni, et une recommandation de fermeture des commerces dès 20 heures.

Laurent Marot (Cayenne, correspondant)

En Guyane, une nuit relativement calme, à l’exception d’un quartier à Macouria où des affrontements ont eu lieu

La nuit de vendredi à samedi a été globalement calme en Guyane, à part le quartier de Soula dans la ville de Macouria, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Cayenne.

Dans ce nouveau quartier “mixte” qui compte environ 4 000 habitants, un bus et une voiture ont été incendiés près d’un supermarché, et les jeunes et les gendarmes se sont affrontés toute la nuit.

“À 20 h 30, nous avons essuyé les premiers jets de projectiles, des bouteilles en verre et quelques pavés, lancés par une quinzaine d’individus”, explique au Monde le lieutenant-colonel Arnaud Amestoy, commandant de la compagnie de Kourou. Un jeune de 19 ans a alors été interpellé en possession d’une bouteille de white-spirit et d’un briquet. “Vers 22 h 30, on apprend sur les réseaux sociaux qu’ils envisagent de piller le supermarché de Soula”, ajoute le lieutenant-colonel.

À ce moment-là, les émeutiers étaient une trentaine, “la plupart âgés de 12 à 18 ans, avec quelques grands”, selon l’officier. Alors qu’ils lançaient toujours des projectiles cachés derrière des poubelles, ils ont été tenus à distance du supermarché à coups de grenades lacrymogènes, avant d’incendier une voiture et un bus stationnés à proximité.

Peu après, alors que les gendarmes étaient toujours engagés à Soula, des jeunes du quartier informel de “Sablance” (maisons construites illégalement, où vivent plus de 4 000 personnes), situé en face de Soula, ont érigé une barricade sur le rond-point de la cité, bloquant dans un sens la circulation sur la route nationale 1, principal axe routier du littoral guyanais. Quinze gendarmes venus en renfort de Cayenne ont réussi à repousser les jeunes, mais la direction de l’équipement de l’aménagement et du logement (DEAL) a mis deux heures avant de dégager le rond-point. Les émeutiers se sont repliés vers 2 h 30, tandis que les pompiers ont terminé d’éteindre les incendies vers 4 heures. Le supermarché n’a pas été touché.

Le préfet de la Guyane, Thierry Queffelec, a quant à lui détaillé vendredi soir les mesures prises suite aux violences urbaines. Condamnant des “violences extrêmement graves [ayant] engendré la mort d’un homme, touché par une balle perdue tirée par des émeutiers”, jeudi dans la nuit à Cayenne, et appelant “au calme”, il a émis plusieurs mesures de sécurité et de restriction valables jusqu’au 3 juillet.

Ces mesures prévoient l’arrêt de la circulation des transports en commun après 20 heures dans la communauté d’agglomération du Centre Littoral, qui comprend notamment Cayenne et sa périphérie, l’interdiction de transporter certains produits dangereux (combustibles, artifices de divertissement) dans toute la Guyane, ainsi que l’interdiction de porter ou de transporter des armes ou des munitions sur l’île de Cayenne (Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury), à Macouria, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni, et une recommandation de fermer les commerces dès 20 heures.

Laurent Marot (Cayenne, correspondant)

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