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En Espagne, la gauche en difficulté suite au dépouillement des votes depuis l’étranger.

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Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, le 24 juillet.

Le décompte des voix des électeurs espagnols de l’étranger, conclu le samedi 29 juillet, a attribué au Parti Populaire (PP, droite) un siège pour la circonscription de Madrid qui avait initialement été accordé au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Bien que ce dernier reste favori pour former un gouvernement, le nouveau rapport de forces rend la situation plus complexe, les deux formations étant loin des 176 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue au Parlement dès le premier tour.

Avec les soutiens dont disposent les deux partis, le rapport de forces s’établit désormais à 171 députés pour la gauche et 171 pour la droite, après que Coalicion Canaria, un petit parti, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas le PP.

Cela signifie que Pedro Sanchez, le premier ministre socialiste sortant, aura besoin des votes des sept députés du parti indépendantiste catalan Junts per Catalunya (JxCat) de Carles Puigdemont, réfugié en Belgique après l’échec de la tentative d’indépendance de la Catalogne en 2017, pour obtenir l’investiture lors du deuxième tour à la majorité simple. M. Puigdemont a conditionné son vote en faveur de M. Sanchez à la négociation d’une résolution du « conflit qui oppose la Catalogne à l’Espagne », tout en demandant que les négociations se déroulent sans « pression ».

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Une rencontre prévue entre les deux candidats

Le conservateur Alberto Nuñez Feijoo a proposé à Pedro Sanchez une rencontre « cette semaine » pour éviter « une situation ingouvernable » et « en tant que vainqueur des élections du 23 juillet », mais le premier ministre sortant lui a répondu qu’il n’était disposé à le rencontrer qu’après l’installation du nouveau Parlement, le 17 août.

Le Parti populaire est arrivé en tête des élections législatives en Espagne, sans obtenir le nombre de sièges nécessaire pour former un gouvernement. Si aucun des deux blocs n’obtient une majorité pour former un gouvernement, l’Espagne devra organiser de nouvelles élections, probablement à la fin de l’année, comme cela a été le cas lors des deux précédentes élections générales, en 2016 et 2019.

« L’Espagne ne mérite pas une situation ingouvernable et nous ne pouvons pas nous permettre un blocus à un moment aussi important pour notre économie et nos institutions, en pleine présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne », a insisté M. Feijoo dans un message sur le réseau social Twitter, rebaptisé X.

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Par ailleurs, le PSOE a demandé une vérification de plus de 30 000 votes nuls d’électeurs de l’étranger, dans l’espoir de récupérer le siège qui lui a été pris par le PP. Une demande refusée par la Commission électorale, qui a estimé, dans une résolution publiée par le PPsur X, qu’il n’y avait aucun signe de « possibles irrégularités ».

Le Monde avec AFP



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