Emmanuel Macron réitère sa « confiance » envers Elisabeth Borne et définit ses priorités pour la rentrée
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Emmanuel Macron a affirmé, vendredi 21 juillet, avoir “choisi” avec le remaniement du gouvernement, annoncé jeudi, “la continuité et l’efficacité pour les temps qui viennent”. “Vous avez traversé les budgets, la réforme des retraites, des textes importants en matière d’énergie et d’économie, et puis mis en œuvre la feuille de route des ‘cent jours'”, a-t-il dit à l’ouverture du premier conseil des ministres de sa nouvelle équipe gouvernementale.
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“Le cap est clair et simple”, a assuré le chef de l’État, avant de lister les différentes avancées qui ont, selon lui, marqué le début de son second quinquennat : “le chômage”[qui] “continue de baisser” ; la réindustrialisation du pays ; la “transformation profonde de notre système scolaire”; dans le domaine de la santé, la généralisation du service d’accès au soin, etc.
Il a également mentionné la loi de programmation militaire 2024-2030, définitivement adoptée par le Parlement à la mi-juillet, ainsi que le texte allouant plus de moyens à la justice, qui “pose les jalons de cet ordre républicain auquel nous croyons”. Au cours des derniers mois, “plus de lois ont été passées qu’il y a six ans”, s’est-il félicité.
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Emmanuel Macron veut des ministres “exemplaires”
Le président de la République a ensuite évoqué les dossiers importants qui seront traités par l’exécutif à la rentrée. M. Macron a notamment souhaité la mise en place d’un “cadre exigeant” et la mise en “ordre” des finances publiques dans le projet de budget pour 2024. Evoquant la “crédibilité de la France en Europe”, il a estimé que cette exigence, en matière notamment de réduction du déficit public, “seule, peut nous permettre d’être forts”.
Autres chantiers qui attendent la nouvelle équipe dirigée par la première ministre, Elisabeth Borne : la planification écologique ; la question de l’immigration, “avec un texte solide”, qui y réponde de façon “pragmatique”.
Emmanuel Macron a, par ailleurs, souhaité une “réponse complète et profonde” aux émeutes qui ont suivi la mort de Nahel M., 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier le 27 juin à Nanterre. Mettant en avant le “risque de fragmentation et de division” de la société, le chef de l’État a invoqué un “besoin d’autorité, de respect et d’espérance légitime”. “Nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé”, a-t-il déclaré, en appelant une nouvelle fois à la responsabilité des parents : “Ce n’est pas à l’école de tout faire.”
Enfin, le président a demandé à ses ministres d’être “exemplaires” et d’agir “toujours avec la plus grande dignité”, en leur signalant qu’ils étaient “regardés dans tous les détails” de leur action et de leur vie. Il a, en outre, exigé d’eux “de la collégialité”, car “il n’y a pas de réussite individuelle”, et “de l’efficacité”.
Pour lui, “une bonne partie de la crise démocratique est liée au fait que les décisions n’arrivent pas suffisamment vite dans la vie de nos compatriotes”. Il a appelé ses ministres à “redoubler d’énergie pour que l’efficacité soit là, que la vie change en vrai” pour les Français. Il leur a, pour cela, demandé de “diriger leurs administrations”, car, a-t-il dit, “être ministre, ce n’est pas