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Emmanuel Macron établit ses priorités et réaffirme sa “confiance en” Elisabeth Borne

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Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la santé : « Nous devons entrer dans le temps des preuves »

La passation des pouvoirs entre François Braun et Aurélien Rousseau s’est tenue vendredi peu après 9 heures, dans le hall du ministère de la santé, avenue de Ségur. L’occasion, pour les ministres sortant et entrant, de rappeler leur cap partagé : la lutte contre les inégalités dans l’accès aux soins.

« Emotion », « modestie », « gravité », « détermination » : c’est sous ces auspices que l’ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne a placé son arrivée dans ce ministère qu’il connaît bien, après avoir dirigé, durant la crise sanitaire, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. « Nous devons entrer maintenant dans le temps des preuves », a-t-il insisté.

Aurélien Rousseau a d’abord rendu un hommage appuyé à son prédécesseur – « un homme d’exception, d’engagement, de courage » –, avant de décliner quatre convictions. « Je ne vais pas présenter ce matin de feuille de route, ce serait présomptueux », a-t-il averti.

Première conviction du nouveau ministre : défendre le système de protection sociale et de santé, « notre bien commun », a-t-il martelé. Deuxième axe : « faire travailler » ensemble ville et hôpital, médecins et autres professionnels de santé, prévention et soin… « La crise du Covid a montré que nous savions être plus grands que les prés carrés », a-t-il argumenté. Un appel à la cohésion des différents acteurs de la santé, à l’heure où l’été s’annonce de nouveau difficile à l’hôpital comme en ville. Troisième conviction : « Faire confiance à ce qui émerge en [guise de] solution, du terrain », a-t-il prôné, dans la lignée des concertations locales menées, tout au long de l’année écoulée, dans le cadre du Conseil national de la refondation santé, levier porté par l’Elysée. Le quatrième et dernier axe d’action s’inscrit également dans la continuité : l’énarque a défendu le volet « prévention » de son nouveau périmètre, inscrit dans l’intitulé du ministère depuis l’arrivée de François Braun, il y a un an. « La prévention, ce n’est pas un supplément d’âme, ce qu’il faut faire quand on a réussi tout le reste », a-t-il souligné. Mais c’est « le premier des combats contre les inégalités sociales et territoriales ». L’un des derniers engagements pris par son prédécesseur porte précisément sur cet enjeu : François Braun a annoncé, le 19 juillet, lors des questions au gouvernement, que les nouveaux rendez-vous de prévention proposés par l’Assurance-maladie à trois âges-clés de la vie bénéficieront d’abord aux 45-50 ans à compter du 1er octobre.

« Face aux inégalités croissantes d’accès aux soins, je crois sincèrement que par nos actions nous avons stoppé cette descente aux enfers, (…) il nous faut maintenant remonter vers la lumière, et cela ne se fera pas sans les professionnels de santé », a relevé François Braun. « Je suis soulagé de laisser cette belle administration et cette rude tâche à quelqu’un comme vous. Ne lâchez rien », a-t-il dit à son successeur.

Mattea Battaglia et Camille Stromboni

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