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Deux enquêtes ouvertes pour violences volontaires commises par des policiers suite aux plaintes de journalistes

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Deux enquêtes ont été ouvertes pour violences volontaires commises par des policiers après les plaintes de deux journalistes qui couvraient, samedi, le rassemblement interdit en mémoire d’Adama Traoré à Paris, a confirmé jeudi 13 juillet le parquet.

Deux enquêtes distinctes ont été confiées, lundi, à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) du chef de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours, a précisé la même source.

Les violences, dénoncées publiquement par trois journalistes, Clément Lanot, Pierre Tremblay et Florian Poitout, ont eu lieu au moment où ils filmaient l’interpellation musclée de Yssoufou Traoré, petit frère d’Adama.

Une enquête administrative est également ouverte depuis dimanche pour faire la lumière sur ces violences contre des journalistes.

« Nous étions plusieurs journalistes à filmer une interpellation d’un membre du collectif La Vérité pour Adama quand la BRAV-M [brigade de répression de l’action violente motocycliste, ndlr] nous [a] fait tomber au sol », avait rapporté sur Twitter Clément Lanot, journaliste indépendant. Il a également rapporté avoir été entendu par l’IGPN pendant deux heures lundi.

Florian Poitout, photographe pour l’agence de presse Abaca, avait précisé dans un communiqué avoir été « projeté au sol et frappé par des policiers de la BRAV-M », une unité déjà mise en cause dans plusieurs affaires de violences policières. Il ajoutait que son appareil photo était endommagé après avoir été jeté à terre par un policier.

Pierre Tremblay, journaliste du HuffPost, a également formellement déposé plainte devant l’IGPN, jeudi après-midi, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », rapportent nos confrères. Le journaliste a été blessé au poignet après avoir été bousculé par un policier de la BRAV-M, ce qui l’a fait chuter au sol, alors qu’il filmait l’interpellation musclée de Yssoufou Traoré.

« La fatigue des forces de police n’excuse en rien ces violences répétées contre des journalistes. On ne passe pas ses nerfs sur des reporters (et pas plus [sur] des manifestants) », avait tweeté samedi le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire.

Ces deux enquêtes s’ajoutent aux deux enquêtes également confiées mercredi à l’IGPN à la suite des faits de violences policières dénoncés par Yssoufou Traoré et une femme tombée au sol après avoir été poussée par un policier.

Plaintes contre Yssoufou Traoré

Yssoufou (à droite) et Assa Traoré, du comité La Vérité pour Adama, devant le commissariat de police du 5ᵉ arrondissement de Paris, le 9 juillet 2023.

Des policiers ont par ailleurs porté plainte contre Yssoufou Traoré, pour violences et rébellion, alors que l’inspection générale de la police nationale (IGPN) enquête sur les conditions de son interpellation, a appris jeudi l’Agence France-Presse auprès du parquet de Paris.

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