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Détention provisoire confirmée pour le policier responsable du tir mortel

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Un tag dans le quartier du Petit Nanterre, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 13 juillet 2023. Il rend hommage à Nahel M., 17 ans, tué lors d’un contrôle routier le 27 juin.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a confirmé, jeudi 10 août, le maintien en détention provisoire du policier auteur du tir sur Nahel M., 17 ans, tué lors d’un contrôle routier le 27 juin à Nanterre après un refus d’obtempérer. Sa mort avait été suivie d’une semaine d’émeutes urbaines.

« La chambre de l’instruction de Versailles a, conformément aux réquisitions du parquet général, confirmé l’ordonnance de rejet de demande de mise en liberté », a annoncé la cour d’appel dans un communiqué. « Le mis en examen est en conséquence maintenu en détention », peut-on également y lire.

Mis en examen pour homicide volontaire et écroué depuis le 29 juin, ce motard de la police, Florian M., 38 ans, avait demandé sa remise en liberté le 6 juillet, une demande rejetée par la chambre de l’instruction. Il avait fait appel de cette décision le 1er août, selon la cour.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Mort de Nahel M. : les premières constatations de l’enquête

Trente et une enquêtes confiées à l’IGPN et l’IGGN

Son avocat, Laurent-Franck Liénard, a annoncé à l’Agence France-Presse former « un pourvoi en cassation », estimant que « cette détention est illégale : elle n’est pas justifiée en droit ni en fait ». Le policier « n’a rien à faire en prison : on se battra jusqu’à ce qu’il sorte », a-t-il ajouté. Son maintien en prison est « totalement désespérant » pour lui, avait estimé Me Liénard, au micro de BFM-TV le 6 juillet.

La mort de Nahel M. a été l’élément déclencheur de plusieurs nuits de violences urbaines en région parisienne et dans le reste du pays. Elles ont été marquées par des scènes de pillages, des tirs de mortiers d’artifice sur des bâtiments publics et des incendies.

Trois policiers du RAID, une unité d’élite, ont été mis en examen jeudi à Marseille pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et placés sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur la mort de Mohamed Bendriss, 27 ans, en marge des émeutes dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet. Mohamed Bendriss avait perdu la vie après un malaise alors qu’il circulait à scooter. C’est lors de l’autopsie du corps de cet homme marié, père d’un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, qu’avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l’impact d’un tir de lanceur de balle de défense (LBD).

Les forces de l’ordre sont aussi mises en cause dans les graves blessures de plusieurs personnes en France durant cette semaine d’émeutes. Au total, trente et une enquêtes ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », et une à son équivalent pour la gendarmerie, l’IGGN.

Lire le récit : Article réservé à nos abonnés Le tabassage d’Hedi R., grièvement blessé par des policiers à Marseille, reconstitué minute par minute par la justice

Le Monde avec AFP

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