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Des universités contraintes de procéder à une deuxième phase de recrutement

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Un étudiant dans une salle de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à Paris, en mars 2018.

Retour à la case départ : des universités renouent avec leur système interne de candidatures que la nouvelle plate-forme ministérielle Mon master avait vocation à remplacer. Des milliers de places sont restées vacantes alors que la phase d’admission n’a pas encore pris fin, ce qui crée l’incompréhension parmi les candidats, qui voient s’allonger encore les délais de réponse à leurs vœux.

Pour faire face à la situation, le ministère de l’enseignement supérieur a annoncé, mardi 11 juillet, que les formations dont les capacités d’accueil n’auraient pas été atteintes pourraient procéder à « des recrutements complémentaires à la plate-forme », une opportunité qui, jusque-là, n’était pas possible, Mon master ayant justement pour principe de centraliser toutes les candidatures.

Depuis le 23 juin, les candidats à une inscription en master (hors alternance) ont commencé à recevoir leurs premières réponses. Cette procédure, qui s’effectue pour la première fois via Mon master, doit s’achever le 21 juillet. Mais, depuis le début du mois, des universités ont constaté qu’elles n’avaient pas fait le plein, alors que les listes d’attente, elles, ont été épuisées.

« Une vraie déception »

Plusieurs, dont celles de Nantes, Montpellier, Rouen, la Sorbonne-Nouvelle à Paris – où des dizaines de formations restaient incomplètes –, avaient pris les devants et annoncé un « deuxième appel à candidater ». Les étudiants étant incités à utiliser eCandidat, l’ancien dispositif propre à chaque établissement, ou à contacter les responsables de formation. « Nous naviguions à vue puisque aucune phase complémentaire n’avait été prévue par le ministère », rappelle Samuel Sanchez, vice-doyen aux formations de master à la faculté de droit de Nantes, où sept formations restent incomplètes.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Admission en master : des candidats acceptés par erreur

Le ministère a finalement annoncé l’ouverture, mercredi 12 juillet, d’une page recensant, pour chaque région académique, les établissements et les mentions de masters dans lesquels des places restent disponibles – jusque-là, les étudiants devaient se rendre sur le site de chaque université. Les établissements devront fournir au fur et à mesure un bilan chiffré des nouveaux recrutements.

Certains responsables de master s’étonnent que leurs formations, qui n’avaient jamais eu de problèmes de recrutement, se retrouvent cette année avec des places vacantes. C’est le cas des masters « droit maritime » et « justice, procès et procédures » de la faculté de droit de Nantes. Malgré les 400 candidatures reçues et près de 200 personnes classées sur liste d’attente, pour 24 places de master, plusieurs n’ont pas été pourvues. « C’est une vraie déception, admet M. Sanchez. Difficile de se dire que l’examen de milliers de candidatures nécessite un deuxième recrutement qui engage encore une nouvelle implication des équipes. »

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