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Dans une forêt du nord-est de l’Ukraine, l’offensive meurtrière des forces russes.

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Quelques heures après avoir quitté la première ligne des positions de la brigade dont il assure le commandement au milieu de la forêt de Serebriansky, le colonel, qui requiert l’anonymat, semble épuisé et se jette sur une bouteille d’eau et un morceau de viande dans le bunker qui lui sert de centre de commandement. Une fois rassasié, il raconte son arrivée dans l’après-midi de ce jeudi 27 juillet auprès de ses hommes, et sa surprise d’avoir été pris dans un tir de barrage d’artillerie massif signalant le lancement imminent d’un nouvel assaut russe contre les positions ukrainiennes. Il fallait alors prendre une décision rapide.

Il a aussitôt décidé de se retirer vers l’arrière, au risque d’être touché par les obus de mortier tombant dru aux alentours. Quelques minutes plus tard, alors qu’il avait atteint un abri sommaire, il se souvient d’une déflagration immense et de la stupeur des autres hommes. Il ne sera averti que plus tard qu’un BTR-MD russe Rakouchka, un véhicule blindé de transport de troupe, vient d’exploser sur une mine ukrainienne en tentant de percer leurs défenses.

Le lendemain, dans le quartier général de cette brigade récemment déployée sur l’un des points les plus violents de la ligne de front du nord-est de l’Ukraine, le commandant pointe fièrement sur une carte l’emplacement de l’explosion de la veille, distante d’une centaine de mètres de la position sur laquelle il se trouvait. Et dire que les sapeurs de sa brigade avaient déposé la mine qui a fait exploser le BTR-MD seulement la veille de l’attaque… Le colonel semble avoir retrouvé ses esprits après avoir échappé de si peu à la mort. « Nous sommes moins nombreux qu’eux, nous n’avons pas leur puissance de feu, nous devons être meilleurs », explique le militaire pour justifier ses sorties sur des positions extrêmement risquées auprès de ses soldats. « Je viens soutenir mes hommes dans la bataille », dit-il sobrement.

Ses soldats, déployés sur les premières positions de la ligne de front qui traverse la forêt, sont exposés à des bombardements constants. Si l’officier se rend sur ces positions extrêmement risquées, c’est qu’il juge que son devoir est de leur rendre visite pour « augmenter leur niveau de motivation et de courage ». Car il faut du courage et de la détermination pour tenir ces positions creusées à la hâte par les soldats ukrainiens. Des positions dont ils changent sans cesse, à travers cette forêt où les deux armées ennemies se font face, dans l’enfer de combats où les bombardements sont constants, les assauts répétés.

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