Connect with us

Francais

Au bord du gouffre, le Casino reçoit deux offres de reprise

[ad_1]

Entrée d’un magasin Casino à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), le 28 avril 2023.

Engagé dans une course effrénée pour éviter la faillite, le Groupe Casino (200 000 emplois, dont un quart en France) a reçu deux offres de reprise, mardi 4 juillet, comme il l’a confirmé dans un bref communiqué publié avant l’ouverture de la Bourse. L’entreprise fondée et dirigée par Jean-Charles Naouri a besoin d’être recapitalisée à hauteur de 900 millions d’euros. L’objectif affiché est de réduire sa dette financière, qui atteint 7,6 milliards d’euros, en-dessous des 3 milliards, en convertissant une large part des créances en capital.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Casino, la chute d’un empire

Le businessman tchèque Daniel Kretinsky (actionnaire indirect du Monde), et son allié Fimalac, la holding de Marc Ladreit de Lacharrière, ont été les premiers à présenter leur proposition. Xavier Niel (fondateur d’Iliad) et Matthieu Pigasse (patron à Paris de la banque d’affaires américaine Centerview), tous les deux actionnaires personnels du Monde, associés à Moez-Alexandre Zouari (l’un des principaux franchisés de Franprix), ont ensuite soumis leur offre sous la bannière 3F Holding.

Alors que MM. Kretinsky et Lacharrière avaient annoncé, dès le départ, leur intention d’injecter 900 millions d’euros dans le capital de Casino, 3F partait avec une mise inférieure à 300 millions. Cette somme a été portée à 900 millions d’euros grâce à une majorité de prêteurs sécurisés (c’est-à-dire bénéficiant de garanties sur des actifs), explique le consortium, incluant les fonds spéculatifs anglo-saxons Attestor, Farallon, Davidson Kempner ou Sculptor. Des créanciers non sécurisés ont également proposé d’investir 600 millions d’euros supplémentaires aux côtés de 3F Holding.

Remplacement officiel de Jean-Charles Naouri

Les promoteurs de cette offre insistent sur son « ancrage français ». En cas de victoire, M. Zouari est destiné à prendre la direction générale de Casino afin de mettre en œuvre un plan d’action élaboré par les prétendants, qui ne s’approprient donc pas le plan stratégique présenté par M. Naouri. Des engagements sont également pris pour maintenir le siège social à Saint-Étienne, où le groupe emploie environ 2 000 personnes.

De leur côté, EP Global Commerce (l’entreprise contrôlée par M. Kretinsky) et Fimalac ont réuni près de 300 millions d’euros supplémentaires auprès des créanciers sécurisés, en plus de leur apport de 900 millions. Cela leur permet de conserver un contrôle « européen » de Casino, souligne une source proche de la collaboration. Leur projet vise à relancer les hypermarchés, les supermarchés et Cdiscount, en mettant en place une gestion « composée de professionnels de la grande distribution ».

Il vous reste 54.13% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON