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Après le coup d’Etat au Niger, Orano poursuit ses activités d’extraction d’uranium dans le nord du pays. Translation: “Après le putsch au Niger, Orano continue ses activités d’extraction d’uranium dans le nord du pays.”

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Un ouvrier dans la mine d’Akouta, près d’Arlit (Niger), fermée depuis 2021, appartenant au groupe français Orano (ex-Areva), le 8 mars 2023.

« C’est tendu. » Depuis son lieu de villégiature en France, ce cadre d’Orano (ex-Areva), groupe spécialisé dans le cycle du combustible nucléaire, qui réside habituellement au Niger, suit au quotidien les événements qui se déroulent dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Il a quitté le Niger juste avant que ne se produise le putsch contre le président Mohamed Bazoum, le soir du 26 juillet. «C’est la période des congés, peu d’expatriés et peu d’employés nigériens sont présents sur place», indique-t-il, signalant que le groupe nucléaire a mis en place une cellule de crise dès le début des événements.

Présente depuis près de cinquante ans dans le pays, par le biais du contrôle de trois mines d’uranium, dont une seule est en exploitation, la multinationale détenue par l’État français indique qu’à ce stade, ses activités ne sont pas perturbées par la situation politique. À Niamey, ses collaborateurs ont été mis en télétravail, tandis que sur le site minier d’Arlit, en plein désert, plus proche de l’Algérie que de la capitale, «aucun changement n’est à signaler, la situation est normale», assure la porte-parole du groupe. «Pour l’instant, les vols sont annulés, mais nous maintenons le contact avec les employés sur place par le biais d’Internet et du téléphone satellitaire», corrobore le responsable, précisant que les effectifs dévolus à la protection des sites, environ 300 soldats nigériens, n’ont pas été modifiés.

Rompu aux soubresauts du pays, Orano avait renforcé sa couverture sécuritaire depuis l’enlèvement de sept de ses collaborateurs par Al-Qaida au Maghreb islamique en septembre 2010. Avec le temps, ce type de risque n’a pas disparu. Le 12 mai, à la suite d’une menace djihadiste, le groupe avait dû évacuer vers Niamey seize de ses expatriés travaillant sur les sites miniers. Selon Aït Info, un média de la région d’Agadez, « des individus armés » circulant « sur des dizaines de motos », aperçus près du village d’Inanbagaret (à mi-chemin entre la frontière malienne et Arlit), souhaitaient notamment savoir s’il y avait des « citoyens occidentaux dans la ville d’Arlit ».

La « mine du siècle »

Ce contexte ne change en rien la volonté affichée de la direction d’Orano de poursuivre ses activités dans le pays. Toutefois, parmi les trois mines nigériennes dans lesquelles le groupe est partenaire du gouvernement local, seule celle de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr), presque en fin de vie bien que son exploitation ait été prolongée avec l’accord du gouvernement jusqu’en 2040, reste en activité. La Compagnie minière d’Akouta (Cominak), quant à elle, est fermée depuis mars 2021, ses réserves étant épuisées.

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