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Altice France suspend une haute dirigeante suite à l’arrestation de l’ancien numéro deux du groupe

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Tatiana Agova-Bregou était membre du comité exécutif d’Altice France depuis février 2019.

La déflagration provoquée par l’arrestation au Portugal, le 13 juillet, d’Armando Pereira, l’associé historique de Patrick Drahi, le propriétaire d’Altice, pour de multiples faits présumés de fraudes financières, commence à se faire sentir en France, où le groupe détient SFR et BFM-TV. Arthur Dreyfuss, le PDG d’Altice France, a annoncé, mercredi 2 août, lors d’un comité économique et social (CSE) extraordinaire, la suspension de Tatiana Agova-Bregou de ses fonctions de directrice exécutive chargée des contenus, acquisitions et partenariats, notamment avec les plates-formes de streaming et les studios de cinéma. Elle était membre du comité exécutif d’Altice France depuis février 2019, après avoir travaillé près de dix ans dans la division contenus de Numericable, l’ancêtre d’Altice.

Lire aussi le décryptage : Article réservé à nos abonnés L’empire de Patrick Drahi fragilisé par la chute de son associé

Dans un article paru le 26 juillet, le journal portugais Sabado, qui cite des écoutes téléphoniques diligentées par les enquêteurs, indiquait que Mme Agova-Bregou « entretenait une relation professionnelle mais aussi intime » avec M. Pereira. Elle aurait été bénéficiaire d’un appartement situé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), payé par une société de l’homme d’affaires Hernani Antunes, un proche de M. Pereira.

Dans un communiqué transmis par ses avocats, Mme Agova-Bregou « s’étonne que son nom soit associé aux supposées malversations financières qu’auraient commises des personnes au sein du groupe Altice » et « estime n’avoir commis aucun acte répréhensible ». « Elle ne fait l’objet d’aucune convocation en justice à ce jour », précise le communiqué.

Des audits lancés dans plusieurs pays

Mme Agova-Bregou est le premier haut cadre d’Altice France à être suspendu depuis l’arrestation de M. Pereira. D’autres responsables ont été écartés dans plusieurs entités du groupe, notamment Yossi Benchetrit, gendre de M. Pereira et directeur des achats d’Altice Etats-Unis.

La direction d’Altice France ne fait pas de commentaires disant vouloir « préserver l’entreprise ». « Il ne s’agit pas d’entrer dans une chasse aux sorcières », poursuit un dirigeant sous couvert d’anonymat tout en assurant que le groupe est déterminé à couper tous les liens avec les personnes ou sociétés incriminées dans l’enquête de la justice portugaise.

Lors du CSE, la direction a déclaré que « moins de 4 % du total des dépenses des achats du groupe d’Altice France [8 milliards d’euros] sont concernés par cette affaire ». Des audits internes ont été lancés par Altice dans tous les pays où le groupe est présent pour évaluer précisément le préjudice et les responsabilités. Ceux-ci devraient durer plusieurs mois. L’UNSA, premier syndicat de SFR, « attend de l’enquête interne qu’elle s’assure qu’il n’y a pas de système de prédation des richesses à l’intérieur du groupe », dit-elle dans un communiqué publié après le CSE. En cas de préjudice avéré pour les salariés, elle se réserve le droit de saisir la justice.

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