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À un an des JO de Paris 2024, les travaux dans la dernière ligne droite.

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En cette fin de mois de juillet, un dernier bras métallique tourne encore au-dessus du village des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, au nord de la capitale, pour terminer d’assembler un gymnase sur le toit d’un immeuble. Les innombrables grues – elles étaient une quarantaine, au plus fort de l’activité – qui ont balayé le ciel de la Seine-Saint-Denis pour bâtir en moins de six ans le morceau de ville qui doit, dans un premier temps, loger les 15 000 athlètes de la compétition et leurs accompagnants ont été démontées une à une. La dernière doit l’être samedi 29 juillet. A un an de la cérémonie d’ouverture, la construction et l’aménagement des sites qui concourent à la bonne tenue de l’événement entrent dans leur dernière ligne droite.

La phase de second œuvre est déjà bien avancée dans les rues du village olympique, qui s’étend entre Saint-Ouen, Saint-Denis et l’Ile-Saint-Denis, mais aussi dans l’enceinte du centre aquatique olympique, à Saint-Denis, et de la nouvelle Arena, porte de la Chapelle. A Dugny, dans le quartier construit au sud de cette commune voisine du Bourget pour héberger les techniciens et les journalistes, tous les bâtiments sont sortis de terre.

L’étape de second œuvre n’est pas la plus spectaculaire, mais pas la plus simple non plus. Rien que sur le village des athlètes, 2 000 compagnons, électriciens, plombiers, plaquistes, menuisiers, peintres, paysagistes se relaient pour terminer dans les temps – ils étaient 3 500 au printemps.

Vue depuis la Halle Maxwell au village olympique, secteurs A et B à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 18 juillet 2023.

Le calendrier est l’obsession de l’équipe de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), chargée d’orchestrer tous ces chantiers. Début juillet, cela faisait « 69 mois et 21 jours », soit un peu plus de cinq ans et demi, que le compte à rebours avait été lancé. Il ne leur restait plus que « 5 mois et 26 jours » avant de remettre les clés au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), en temps et en heure, c’est-à-dire à la fin de l’année 2023.

De grosses frayeurs

« Les délais sont tendus, mais tenus », ne cesse de répéter Nicolas Ferrand, le directeur général de la Solideo, qui reconnaît avoir connu de grosses frayeurs. Il y a trois ans, l’épidémie de Covid-19 mettait le monde à l’arrêt et bloquait la chaîne mondiale d’approvisionnement. Au printemps 2022, la Russie déclarait la guerre à l’Ukraine. Les matériaux se sont mis à manquer, dont l’acier de la charpente de la future Arena. Les prix se sont envolés. Il y a un mois, ce sont les émeutes urbaines après la mort de Nahel M., ce jeune homme de 17 ans tué par un policier, qui lui ont donné un nouveau « coup de chaud ».

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