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À peine nommé, le ministre des outre-mer Philippe Vigier déjà critiqué – French

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Le ministre des outre-mer, Philippe Vigier, à l’Elysée, à Paris, le 21 juillet 2023.

« Comptez sur moi pour défendre et valoriser ces douze merveilleux territoires ! Je serai en Nouvelle-Calédonie samedi », a annoncé sur Twitter Philippe Vigier, vendredi 21 juillet. Le député MoDem d’Eure-et-Loir, 65 ans, nouveau ministre délégué chargé des outre-mer, va devoir plonger rapidement dans ses nouveaux dossiers. Il s’envole pour Nouméa avec Emmanuel Macron, qui effectue un déplacement en Océanie du 23 au 29 juillet.

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Son prédécesseur, Jean-François Carenco, est parti sous de nombreuses critiques quant à la lisibilité de son action, et un peu usé. Son ministre de tutelle, celui de l’intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, a toutefois salué le préfet, lors de la passation de pouvoir, comme « le meilleur des hommes ».

La feuille de route du président de la République pour les outre-mer – résoudre les problèmes de la vie quotidienne, responsabiliser les élus, différencier les réponses selon les territoires – n’a pas produit de résultats de nature à faire taire les reproches des parlementaires, presque tous rangés, pour la première fois dans l’histoire de la VRépublique, dans l’opposition de gauche à l’Assemblée nationale.

« La tâche sera ardue »

Les prochains scrutins diront si Emmanuel Macron a répondu ou non au puissant message de rejet que lui ont adressé les électeurs ultramarins lors de l’élection présidentielle de 2022, en votant massivement au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon, puis au second en faveur de Marine Le Pen. Seul le Pacifique a refusé cette bronca. Mais en Polynésie les indépendantistes viennent de bouter hors de la scène la droite traditionnelle fidèle à Paris lors des élections territoriales d’avril, tandis que le dossier de l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie demeure ouvert, et plein de pièges.

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Des « problèmes nombreux » sont toujours là, a reconnu M. Darmanin, vendredi, en évoquant « les outre-mer parfois attaqués par les vents mauvais de l’inflation, de la mondialisation » ou « du réchauffement climatique ». Le choix, purement politique, de Philippe Vigier au ministère de la rue Oudinot, certes réputé pour son fort caractère, soulève un regain de reproches.

Lors d’une conférence de presse, la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale a insisté sur la supposée méconnaissance qu’aurait l’élu centriste de son nouveau portefeuille, certains de ses membres consentant, par contraste, à rendre hommage à M. Carenco, qu’ils n’ont pourtant pas ménagé au fil des mois passés. « Il avait la capacité à écouter », a noté le président de la délégation, Davy Rimane (Guyane, Gauche démocrate et républicaine), qui dénonce la mise sous tutelle et les faibles moyens du ministère des outre-mer. Et d’ajouter : « M. Vigier, bienvenue, parce que la tâche sera ardue. »

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