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Mali : nous n’avons plus le choix de décider de changer ou pas.

Cela fait maintenant pas loin d’un an que notre pays est en crise profonde, depuis le 05 juin 2020.

 

Suffisamment longtemps pour pouvoir commencer à tirer des bilans.

En effet, une crise est un formidable révélateur, en ce qu’elle accentue des tendances (positives ou négatives) et qu’elle pousse beaucoup de dispositifs et d’habitudes à leurs limites, révélant au grand jour des travers jusqu’ici un peu inaperçus.

 

Il est plus difficile, aujourd’hui, de se voiler la face sur le déclin du Mali.

Union sacrée souhaitée par le M5-RFP, une blague ?

Si nous avions des hommes et des femmes politiques responsables notre pays se porterait bien, s’ils étaient capables en effet de penser davantage au peuple et à son devenir notre « Fasso » ne vivrait pas la galère actuelle.

 

Nous allons de désillusion en désillusion. Au lieu d’une mélodie toute mimi et entrainante, nous avons droit à la cacophonie de leurs prises de bec permanentes, ou les alliances se font et se défont au gré des sucettes.

Et de plus en plus de signes nous font doucement mais sûrement nous rendre compte que le système que l’on croyait derrière nous est encore rémanent.

 

Nous sommes enfermés dans un système que l’émergence de nouveaux courants ne semble pas prêts à mettre en danger.

Que nenni, la transition doit être sûre de ce qu’elle veut faire, et ne pas tout faire reposer sur la compétence providentielle de quelques techniciens qui auraient tout le savoir.

Les futurs potentiels experts ne pourront pas se substituer aux politiques, il faudra trouver des hommes politiques qui maîtrisent les sujets dont ils veulent se saisir au-delà de leurs intitulés.

 

IL faudra renvoyer systématiquement tous les anciens en touche, faire un ménage par le vide, et de donner sa chance à une nouvelle jeune génération politique motivée par l’inconséquence de ses aînés qui sont sur le point d’user complètement le peuple malien ?

 

  Même si la période est difficile et anxiogène, sur le moment, elle pourrait être profondément bénéfique à long terme, si nous acceptons de voir les problèmes qui sont remontés à la surface, et de les traiter.  

C’est cela que j’attends du débat public, des médias, de la classe politique, du M5-RFP dans les jours à venir.

 

De toute manière, le mouvement est enclenché, nous n’avons plus le choix de décider de changer ou pas. Nous pouvons juste le faire bien, ou nous planter une fois de plus.

 

Séga DIARRAH

Président, Bi-TON

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