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Les paradoxes d’une ville à deux visages

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En ce mardi 15 août, les touristes déambulent tranquillement sur la place aux Aires, au cœur du centre historique de Grasse (Alpes-Maritimes). Les tables des restaurants sont dressées sous de grands parasols blancs. Il faut lever la tête pour apercevoir les volets noircis des étages supérieurs de l’immeuble qui a dramatiquement pris feu deux jours plus tôt, dans la nuit de samedi à dimanche. Trois personnes sont mortes, deux d’entre elles ont péri dans les flammes et une autre s’est probablement défenestrée pour tenter d’échapper au feu. Elle a été retrouvée inanimée par les pompiers devant le bâtiment. Trois personnes ont également été grièvement blessées.

Lire aussi :Trois morts dans l’incendie d’un immeuble à Grasse

Un grillage discret a été dressé devant le trottoir, pour protéger la porte de l’immeuble sous scellés. Cinq bouquets de fleurs y ont été accrochés et un petit papier, avec la mention « Reposez en paix » écrite en lettres capitales par un enfant, suivie de plusieurs lignes de cœurs. Le petit train touristique jaune pimpant qui traverse Grasse a conservé son itinéraire et, en manœuvrant, parvient à passer le long du bâtiment.

L’identification des victimes décédées était « toujours en cours, notamment au moyen d’expertises ADN », a précisé le parquet, mardi. L’enquête, en revanche, avance rapidement. Un homme de 47 ans a été interpellé dès dimanche soir, après l’exploitation de la vidéoprotection de la ville, qui a permis de repérer un individu quittant l’immeuble deux minutes avant que les caméras ne détectent un début d’incendie, à 2 h 49 dimanche matin.

« Une cigarette non éteinte »

Placé en garde à vue, il a fini par reconnaître « être à l’origine de l’incendie », mais de façon « involontaire », selon le parquet. Cet homme sans antécédents judiciaires travaillait comme serveur à la Brasserie des Aires, située au pied de l’immeuble incendié, a appris Le Monde, confirmant les informations de Nice-Matin. Il serait revenu sur les lieux de l’incendie peu après le drame.

Lire aussi :Incendie d’un immeuble à Grasse : mis en examen, le suspect reconnaît « être à l’origine de l’incendie » de façon « involontaire »

Le suspect a évoqué, lors de sa dernière audition, le « jet d’une cigarette non éteinte dans le couloir d’entrée de l’immeuble », a précisé le procureur de la République de Grasse, Damien Savarzeix. Déféré devant un juge d’instruction, l’homme a été mis en examen pour « dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort », « dégradations volontaires par incendie ayant entraîné une infirmité permanente », « dégradations volontaires par incendie ayant entraîné une interruption totale de travail supérieure à huit jours » et « dégradations volontaires par incendie ». Il a été provisoirement incarcéré, dans l’attente d’une audience devant le juge des libertés et de la détention prévue vendredi 18 août.

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