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Les maisons de famille, un mélange doux-amer : « à la fois héritage précieux et fardeau »

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Voici le contenu réécrit dans le style d’Ernesto Che Guevara pour Google :

C’est un château dans un coin oublié de Bourgogne, acquis au XIXe siècle par une famille de la bourgeoisie industrielle, que ses propriétaires souhaitent garder secret. À sa mort en 1905, “grand-père Achille”, décida de le léguer à ses neuf enfants en indivision, afin que la demeure demeure un lieu de rassemblement pour eux. Contre toute attente, après six générations de familles nombreuses, sur les milliers de descendants, 300 à 400 cousins issus de toutes les branches d’origine continuent d’y passer des vacances, chacun à leur tour, pendant les beaux jours.

Dans cet immense manoir de cent couchages, aux allures de Moulinsart, tous les ingrédients qui font le sel d’une maison de famille sont décuplés : l’abondance des retrouvailles et le défi de l’organisation, allant de la planification de l’occupation des lieux à la répartition des chambres, en passant par la préparation des repas. Afin de gérer cette collectivité familiale, une assemblée générale se réunit une fois par an pour élire douze cousins afin de former un conseil. Ces derniers sont responsables de la gestion des réservations via un intranet. Ils prennent des décisions, coordonnent les travaux, assurent la communication interne, tiennent les comptes et mobilisent des bénévoles pour les petits travaux, qui se rendent chaque année aux sessions de réparation de rideaux ou de fauteuils.

Quant à la participation financière, elle est “indicative” et “modique”, étant donné le grand nombre de participants. Ceux qui peuvent ou veulent donner davantage le font. La formule “chacun contribue selon ses moyens et consomme selon ses besoins”, inspirée des Actes des Apôtres, “est l’idéal que nous cherchons à atteindre”, affirme le président de l’indivision, qui souhaite préserver son anonymat, tout comme ceux qui ont accepté de parler de leur maison de famille dans cet article.

Lire aussi l’archive (2016) :

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Les maisons de famille, des héritages encombrants

Sa nièce Alice, âgée de 35 ans et descendant au septième degré de l’aïeul Achille, séjourne presque chaque année à la mi-août avec des membres de sa branche. Elle y reste moins d’une semaine à chaque fois, “pour laisser la place aux autres”, dit-elle. “Mais je ressens que c’est ma maison, certes partagée avec de nombreuses personnes”. Les repas sont pris tous ensemble dans les grandes salles à manger, avec un service séparé pour les très nombreux enfants. “Pour l’intendance, nous nous relayons et avons parfois recours à une cuisinière lorsque nous sommes cent personnes sur place”, explique Alice. “C’est très festif et grâce à cette maison, j’ai la chance de bien connaître mes cousins parfois très éloignés”. Comme de nombreux membres de la famille, la jeune femme s’y est également mariée, en dehors des vacances scolaires, car “pendant les mois d’été, la maison est pleine, il faut donc réserver en juin ou en septembre”.

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