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L’équipe de France, guidée par ses “deux Renard”, retrouve le chemin du succès face au Brésil.

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Hervé Renard embrasse Wendie Renard sur le front, à la fin du match France-Brésil, à Brisbane (Australie), le 29 juillet 2023.

A quoi tiennent les grandes aventures footballistiques ? Souvent à pas grand-chose ; un détail malheureux, qui fait basculer le sort d’une équipe du mauvais côté, ou un autre, positif, qui change son destin. Le coup de tête piqué et gagnant de Wendie Renard, qui a offert la victoire aux Bleues, samedi 29 juillet, à Brisbane (Australie), à sept minutes du terme du match France-Brésil (2-1), appartient peut-être à la deuxième catégorie. Après un match nul (0-0) face à la Jamaïque, ce succès place les Françaises en tête de leur groupe avant d’affronter le Panama, mercredi 2 août.

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Cette victoire cruciale (on ne saura que plus tard si elle est fondatrice) de l’équipe de France est à placer sous le signe des Renard, Wendie et Hervé. Jean de La Fontaine n’a pas écrit de fable « La Capitaine et son sélectionneur », mais la complicité émergente entre ces deux goupils l’aurait inspiré.

Lorsque la grande défenseuse (1,87 m), incertaine jusqu’au dernier moment à cause d’une douleur au mollet gauche a inscrit son 35e but en sélection, sa hargne et sa détermination n’ont eu d’égales que celles de son homonyme. « Le coach est connu pour ça, c’est un leader, il ramène cette gnaque. Il fallait qu’on gagne », dit-elle.

Wendie Renard décrit son but libérateur : « Juste avant le corner, j’ai dit à Selma : “Applique-toi”. Elle met un super ballon et j’arrive à croiser ma tête derrière. » Cerise sur le gâteau, la capitaine des Bleues n’a ressenti aucune douleur au mollet. « Sinon, je n’aurais pas joué », assure-t-elle.

« Je l’ai remerciée pour son coup de tête »

A la fin de la rencontre, au bout d’interminables arrêts de jeu qui ont agacé le sélectionneur tricolore – ses protestations véhémentes lui ont valu un carton jaune –, Hervé Renard a donné dans le symbole. Il a embrassé la buteuse sur le front, comme Laurent Blanc avait pris l’habitude de le faire avec Fabien Barthez pendant le parcours victorieux lors de la Coupe du monde 1998. « Je l’ai remerciée pour son coup de tête. Elle nous délivre et nous permet de gagner un match très important, raconte-t-il. Elle a fait preuve de courage et d’efficacité. »

Dans une ambiance hostile, où la nombreuse communauté brésilienne du Queensland (12 000 de ses habitants sont nés au Brésil) et d’Australie (55 000 habitants déclarent des origines brésiliennes) a soutenu bruyamment ses joueuses et sifflé les Tricolores, les Bleues se sont montrées mordantes, envoyant aux oubliettes leur timide entrée en lice face la Jamaïque, le 23 juillet.

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L’influence de Wendie et d’Hervé Renard a été capitale dans cette réaction. La première a tenu son rang malgré ses pépins physiques. « On savait qu’il nous la fallait. Elle a mis sa douleur de côté pour nous. Elle était présente et elle m’a beaucoup aidé », admire sa partenaire de défense centrale Maëlle Lakrar. La capitaine affiche, elle, son imperméabilité face à la pression : « Vous [les médias] avez un peu trop parlé de moi, mais vous aimez ça. C’est bien, lance-t-elle aux journalistes. Il y a eu beaucoup de spéculations, je suis restée dans ma bulle. Jusqu’à l’échauffement auquel Elisa (De Almeida) a participé, tout a été très bien géré, de A à Z, par le staff [de l’équipe de France]. »

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