Connect with us

Francais

Le remorquage d’un cargo en feu transportant des milliers de voitures retardé en raison du vent – Translation: “Le remorquage d’un cargo en feu transportant des milliers de voitures retardé en raison du vent”

[ad_1]

Cette photographie prise le 28 juillet 2023 par les garde-côtes néerlandais, montre l’incendie à bord du « Fremantle Highway » au large des Pays-Bas.

Quatre jours se sont déjà écoulés, et toujours aucun remorquage n’est possible. L’opération prévue samedi 29 juillet sur le cargo enflammé au large des Pays-Bas, avec des milliers de voitures à son bord, est retardée en raison d’un vent de sud-ouest. Le déplacement vers un nouvel emplacement temporaire du Fremantle Highway pourrait ne pas avoir lieu avant plusieurs jours, selon l’Institut national néerlandais pour la gestion des eaux (Rijkswaterstaat).

Même si l’incendie a perdu en intensité, la fumée « est aspirée au-dessus du remorqueur pendant toute l’opération de remorquage », posant un risque pour la sécurité et la santé de l’équipage, a expliqué l’agence gouvernementale qui s’active à empêcher une catastrophe écologique. Il est prévu que le vent continue de souffler dans cette direction au cours des prochains jours, ce qui pourrait empêcher d’autant plus le remorquage du cargo qui se trouve à 18 km au nord de l’île de Terschelling.

Le déplacement du Fremantle Highway à 16 km au nord de l’île de Schiermonnikoog était attendu ce week-end. Cette position temporaire à quelques dizaines de kilomètres de son emplacement actuel correspondait, selon les autorités, mieux « aux différents scénarios et aux conditions météorologiques attendues ». L’opération devait durer entre douze et quatorze heures.

À terme, les autorités veulent remorquer le cargo vers un port. « L’état du navire est surveillé en permanence », a précisé le Rijkswaterstaat, qui avait précisé vendredi qu’il était toujours intact sous la ligne de flottaison.

Lire aussi : Un cargo de 18 500 tonnes, transportant des milliers de voitures, est en feu au large des Pays-Bas

Un membre de l’équipage est mort

La température à bord du navire avait fortement chuté et l’intensité de l’incendie avait diminué, permettant aux secouristes de monter pour la première fois sur le cargo afin d’établir une connexion plus solide avec le remorqueur. Une deuxième « liaison de remorquage d’urgence » a été établie samedi.

Les opérations destinées à éteindre le feu avaient été suspendues jeudi afin d’éviter que le navire ne soit déstabilisé par la quantité d’eau entrant. Le cargo, battant pavillon panaméen, transporte 3 783 voitures neuves, dont 498 véhicules électriques, selon la compagnie de transport K Line qui affrétait le navire.

La cause de l’incendie, signalé pour la première fois mardi peu avant minuit, est inconnue. Selon le propriétaire japonais du cargo, le groupe Shoei Kisen Kaisha, cité par la radiodiffusion publique néerlandaise NOS, l’une des voitures électriques qui se trouvaient à bord pourrait être à l’origine du feu. Un des vingt-trois membres d’équipage évacués est mort, plusieurs ont été blessés.

Odeur « vraiment terrible »

Terschelling et Schiermonnikoog font partie d’un ensemble de huit îles néerlandaises à cheval entre la mer des Wadden et la mer du Nord. La mer des Wadden a été déclarée patrimoine mondial de l’Unesco et possède une riche diversité de plus de dix mille espèces aquatiques et terrestres. Les craintes d’un désastre environnemental si le navire venait à couler persistent.

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

« Depuis hier on peut être un peu plus optimiste mais le risque est toujours présent », a déclaré Manfred Santen, chimiste pour la branche allemande de Greenpeace, qui s’est rendu à proximité du bateau samedi et a prélevé des échantillons.

Mais « la pollution est en cours », a-t-il souligné à l’Agence France-Presse (AFP), notant que l’odeur est « vraiment terrible » près du cargo. Des substances chimiques, notamment émises par les composants plastiques des voitures en feu, posent un risque pour la chaîne alimentaire des différentes espèces maritimes et terrestres de la zone, a-t-il expliqué.

Le Monde avec AFP

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON