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Le « magot » de l’Agirc-Arrco attire l’attention

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Geoffroy Roux de Bézieux, ancien président du Medef, à Paris, le 22 mai 2023.

Une prise de contacts for parler de la méthode et du calendrier. Mardi 11 juillet, les syndicats et le patronat devaient lancer des négociations à propos de l’Agirc-Arrco, la caisse de retraites complémentaires du privé qu’ils copilotent. L’un des principaux enjeux de l’exercice est de rediscuter des « orientations stratégiques » de ce dispositif paritaire, pour les quatre années à venir, et des paramètres qui guident l’évolution des pensions.

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Les pourparlers démarrent dans un contexte où les comptes du régime, déjà florissants, pourraient le rester durablement, grâce au recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Une situation qui conduit les organisations de salariés à réclamer des gestes en faveur des assurés. L’Etat, de son côté, pourrait demander aux partenaires sociaux d’apporter leur écot au financement de mesures contenues dans la réforme promulguée le 14 avril.

Durant la réunion de mardi, les parties en présence avaient l’intention d’élaborer un programme de discussions, sachant que celles-ci entreront dans le vif du sujet à la rentrée. Pour la direction de l’Agirc-Arrco, l’idéal serait que les protagonistes parviennent à s’entendre vers le 10 octobre, au plus tard, afin que les nouvelles règles, posées dans le compromis trouvé, puissent jouer pour la prochaine revalorisation, prévue le 1er novembre, comme tous les ans. Quelque 13 millions de retraités sont concernés, le montant des prestations versées ayant atteint 86,5 milliards d’euros en 2022, ce qui fait du régime l’un des plus importants de notre système par répartition.

« Il n’y a pas de cagnotte »

Dans les tractations à venir, l’un des points cruciaux portera sur les objectifs « de trajectoire d’équilibre », eux-mêmes définis selon un scénario économique de « moyen-long terme ». De l’extérieur, les gestionnaires de la caisse semblent baigner dans l’opulence. En 2022, l’Agirc-Arrco a dégagé un excédent de 5,1 milliards d’euros. Ses réserves, à la fin décembre, s’élevaient à près de 69 milliards (89,7 milliards en prenant en considération le fonds de roulement) : il s’agit d’une somme supérieure au principe fixé par les partenaires sociaux qui consiste à disposer, sur quinze ans, d’un pactole équivalent à six mois d’allocations.

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D’après le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites, publié le 22 juin, l’Agirc-Arrco demeurerait largement dans le vert durant des décennies. Mais de telles projections reposent sur des hypothèses – en matière de productivité et de nombre de demandeurs d’emploi, notamment – qui sont jugées un peu optimistes par certains acteurs, en particulier par le patronat. Si l’on table sur un taux de chômage de 7 % en 2030 (soit quasiment son niveau actuel), « il n’y a plus d’excédent », avait déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, alors président du Medef, lors d’une conférence de presse donnée le 20 juin. Et d’ajouter : « Il n’y a pas de cagnotte. »

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