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« La capitulation des conservateurs espagnols face à l’extrême droite aura des répercussions sur tout le continent »

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Les élections législatives du dimanche 23 juillet, en Espagne, sont importantes non seulement pour l’avenir de ce pays, mais également pour celui de l’Europe. La défaite du premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, pourrait permettre au parti d’extrême droite Vox, qui rassemble des démagogues sans envergure, d’acquérir un réel pouvoir parlementaire. En outre, si, comme on s’y attend, Vox et le Parti populaire (PP) – conservateur – forment un gouvernement de coalition, disparaîtrait la mise à distance des politiciens d’extrême droite, une tradition qui perdure depuis la mort du généralissime Francisco Franco, en 1975.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Espagne : Vox, le parti d’extrême droite au centre du jeu lors des élections législatives anticipées

Si Vox devait participer au gouvernement espagnol, son programme effrayant, hypernationaliste, anti-LGBT +, antiféministe et anti-immigration, plongerait l’Europe encore un peu plus dans un abîme de droite. La capitulation face au parti de la part des conservateurs de centre droit, qui rejetaient habituellement les alliances avec l’extrême droite mais qui cherchent désespérément à revenir au pouvoir, aurait des répercussions sur tout le continent, notamment parce que l’Espagne exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre.

Ce rapprochement entre les partis conservateurs et l’extrême droite a abouti à une campagne électorale dominée par les guerres culturelles. La propagande outrancière de Vox diabolise les immigrants, les gays et les féministes, tout en présentant Sanchez et son parti sous les traits d’ennemis de l’Etat. Isabel Diaz Ayuso (PP), présidente de la Communauté autonome de Madrid, a qualifié ses opposants politiques de « communistes ». En cherchant à raviver les souvenirs de la violence anticléricale dans toute l’Espagne avant et pendant la guerre civile, elle a même accusé l’opposition de vouloir brûler les églises catholiques.

En réponse à cela, Pedro Sanchez a qualifié les élections, qui font suite aux piètres résultats du Parti socialiste ouvrier espagnol aux élections locales et régionales de mai, de bataille existentielle pour l’avenir de la démocratie espagnole. Alors que la campagne électorale touche à sa fin, l’ancien premier ministre socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a estimé, pour sa part, que « le centre droit n’existe plus », que seule l’extrême droite existe et que, le centre étant abandonné, le PP « est sorti de la carte politique ». Ayuso a déjà répondu à ces attaques en utilisant un ton tout aussi ferme : « Quand on vous traite de fasciste, vous savez que vous faites quelque chose de bien. »

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