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Je ne savais jamais comment mettre une housse de couette

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Retrouvez la série « Les emmerdeurs de l’été » ici.

La publication, l’été dernier, de portraits de gens obsédés par l’organisation des menus ou l’emploi du temps en vacances nous avait valu quelques remontrances de la part des lecteurs. Soucieux de protéger nos libertés estivales, nous étions tombés dans le piège classique, selon eux : critiquer ces figures d’autorité sans nous rendre compte que les véritables nuisibles en vacances sont les passagers clandestins, tous ceux qui ne lèvent pas le petit doigt et profitent de l’organisation mise en place par les premiers.

Leur art consiste à proposer leur aide sans pouvoir recevoir de réponse favorable. Ils proposent leur aide en se déclarant incompétents le plus tôt possible (“Je n’ai jamais su mettre une housse de couette”) et dans tous les domaines (“C’est marrant, je rate toujours la cuisson du riz”), afin de s’assurer de ne pas être sollicités. Ce n’est qu’au moment de passer à table que nous découvrons leur expertise inexploitée (“Mais il ne faut pas mettre de citron dans la mayonnaise!”).

Réparons cette omission. Parmi les emmerdeurs de l’été, voici les “poils dans la main”, ceux qui passent les vacances en bas du classement, qui lancent “Je peux aider?” au moment de passer à table, ceux qui font semblant de ne pouvoir participer que si on leur donne des ordres précis (“Il faut me dire comment faire”), évitant ainsi toute initiative et charge mentale estivale.

Un acte spectaculaire à l’arrivée puis… plus rien

Les emmerdeurs de l’été ne sont pas limités à un genre, mais il faut reconnaître que ces berniques qui se collent au rocher quand le repas est prêt sont souvent des hommes. Et pas forcément les plus âgés, qui ont l’excuse d’avoir été conditionnés par une société patriarcale.

Pour se mettre à l’abri des accusations, ils posent un acte spectaculaire dès leur arrivée, comme aller chercher des croissants le premier matin. Cela leur confère une image de leader avec qui les vacances auraient toujours un air d’exception. Le lendemain, ils achètent quatre baguettes dont une au nom local, et le reste du séjour se reposent dans leur transat en parlant de leur spécialité culinaire qu’ils prépareront d’ici la fin des vacances (un risotto).

En attendant, les “poils dans la main” traversent la cuisine en trainant leurs tongs. Nous ne les avons jamais vus laver une tasse, ils partent téléphoner au moment de débarrasser et le neuvième jour des vacances, ils demandent : “Où est-ce qu’on range les assiettes?”. Ils saisissent le moindre désaccord culinaire pour justifier leur retrait (“Ah, tu cuis le poulet dans ce sens, alors je te laisse faire…”). Quand nous allons à la plage et qu’il faut porter les paddles, les fauteuils et les parasols, eux, portent la boîte de Tic Tac.

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