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Contre le Maroc, les Bleues ne veulent pas devenir les prochaines victimes d’une Coupe du Monde un peu folle.

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L’attaquante française Kadidiatou Diani après son but contre le Panama lors de la Coupe du monde féminine à Sydney (Australie ), le 2 août 2023.

Dans une Coupe du Monde gargantuesque, qui digère comme des vulgaires amuse-gueules les favoris – Allemagne, Brésil, Canada ou Etats-Unis – s’imaginant d’ordinaire en plat de résistance, les Bleues n’ont aucune intention de figurer au menu des footballeuses marocaines.

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Mardi 8 août au stade Hindmarsh d’Adelaïde (Australie), une enceinte rustique qui évoque les divisions inférieures anglaises et affiche la plus modeste capacité du tournoi (environ 13 500 places), l’équipe de France féminine de football sait qu’elle doit éviter le piège de l’arrogance. “L’important est de respecter l’adversaire et ce qu’est un huitième de finale. Quand on y accède, c’est qu’on a beaucoup de qualités…”, insiste Hervé Renard. Leurs adversaires marocaines l’ont prouvé en se remettant la tête à l’endroit après une déroute inaugurale (6-0 contre les Allemandes), alignant deux succès contre la Corée du Sud et la Colombie.

Le sélectionneur français maîtrise le sujet puisque durant sa longue carrière, il a souvent été sur le banc des outsiders, à l’image de son parcours victorieux et inattendu avec la Zambie en Coupe d’Afrique des nations 2012 ou de sa victoire spectaculaire avec les Saoudiens face aux futurs champions du monde argentins au Qatar en novembre 2022. Avec lui, le risque de décompression – qui menace lorsque l’on troque en dernière minute un affrontement annoncé ultra-serré face aux doubles championnes allemandes contre un match sur le papier à la portée des Bleues face aux néophytes marocaines – est réduit.

“C’est important sur une compétition de jouer chaque match comme si ça pouvait être le dernier et faire en sorte que ça ne le soit pas, avance la milieu de terrain Kenza Dali qui a compris le message. A nous de ne pas tomber dans le piège de penser que notre parcours est plus facile que celui des autres.”

“Le Maroc n’est pas là par hasard”

Avant ce rendez-vous, toutes les joueuses tricolores se sont mises au diapason. “On ne doit pas prendre les Marocaines à la légère. Elles ont perdu 6-0 lors du premier match et elles n’ont rien lâché”, ajoute Léa Le Garrec. Au repos contre le Panama, la défenseuse Sakina Karchaoui, dont les parents sont nés au Maroc, avertit ses coéquipières : “Ce ne sera pas un match facile, le Maroc n’est pas là par hasard. Cette Coupe du Monde est un peu folle, nous sommes prévenues.”

Le staff élargi de l’équipe de France a mis en application cette prudence en supervisant le Maroc au même titre que les autres équipes du groupe H (adversaires potentiels en huitièmes) lors du premier tour, et même “depuis longtemps”, selon Renard. Une fois l’affiche connue, les analystes vidéos – qui scrutent dans les moindres détails le jeu adverse, sont entrés en scène. “Ils nous ont donné les clés pour ce match, je ne vais pas les dévoiler”, s’amuse Kenza Dali.

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