Vincent Jeanbrun, mayor of L’Haÿ-les-Roses and the new face of the right in the suburbs
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Vincent Jeanbrun invite à reculer de quelques mètres et à lever la tête. « Regardez d’ici, vous ne voyez presque plus le ciel avec ces tours espacées en quinconce. On a l’impression qu’elles forment un seul et même immeuble. » Lui a grandi dans l’une de ces tours marron. Il montre l’étage (le 17e), la fenêtre de sa chambre, et évoque les joies du chauffage collectif quand sa famille et lui « dormaient fenêtres ouvertes en hiver ». Le maire Les Républicains (LR) de L’Haÿ-les-Roses pioche beaucoup dans cette enfance pour raconter son quartier et sa ville, banlieue populaire du Val-de-Marne coupée en deux par l’A6.
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A L’Haÿ-les-Roses, « si tranquille, si normale », la violente attaque du domicile du maire sidère les habitants
Depuis la nuit du 1er au 2 juillet, son histoire déborde du cadre local, et sa notoriété avec. A 39 ans, ce fils d’un chauffeur livreur et d’une mère au foyer d’origine italienne est devenu un symbole après l’attaque de son domicile un soir d’émeute. Celui des élus en première ligne contre les violences. Une voiture bélier en feu est alors projetée contre sa maison. Sa femme s’échappe par l’arrière du jardin avec leurs deux jeunes enfants au milieu des tirs de mortiers. Dans sa fuite, elle se blesse gravement à la jambe. Au même moment, M. Jeanbrun veille alors sur sa mairie barricadée, redoutant de la voir détruite ou brûlée. Le parquet de Créteil mène actuellement une enquête pour « tentative d’assassinat ». Douze personnes ont été placées en garde à vue le 12 juillet, avant d’être remises en liberté le lendemain, sans poursuite à ce stade.
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Dimanche 2 juillet, la France découvre Vincent Jeanbrun au « 20 heures » de TF1. Quelques semaines plus tôt, l’intéressé racontait son nouveau rôle de porte-parole de LR. Les invitations sur les plateaux télé étaient encore rares. « La politique, c’est une affaire de gueule et d