Le bilan de onze morts est confirmé.
Translation: Le bilan de onze morts est confirmé.
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Onze personnes sont mortes à la suite de l’incendie survenu mercredi 9 août dans un gîte accueillant des personnes handicapées à Wintzenheim, près de Colmar, a confirmé en début d’après-midi la vice-procureure de Colmar, Nathalie Kielwasser. Présente à ses côtés pour exprimer « toute [sa] tristesse et [sa] solidarité » après ce « drame épouvantable », la première ministre, Elisabeth Borne, a elle distingué « huit personnes décédées et trois toujours portées disparues ».
Jugeant qu’il était « trop tôt » pour déterminer les causes du sinistre, Nathalie Kielwasser a tout de même décrit un « incendie qui vraisemblablement a couvé, au regard de l’embrasement de ce bâtiment en partie en colombage ». La magistrate a aussi confirmé que le gîte était occupé par « deux groupes différents de personnes handicapées mentales légères », accompagnées par deux associations originaires de Nancy et de Besançon. L’enquête pour « recherche des causes de la mort » a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Strasbourg.
Parmi les vingt-huit personnes qui logeaient sur le site, dix-sept autres personnes ont été évacuées et une, en urgence relative, a été évacuée vers l’hôpital. Les personnes manquantes sont un encadrant et dix adultes handicapés mentaux légers, a précisé à l’Agence France-Presse M. Marot, disant n’avoir « aucun élément » sur les causes du sinistre.
L’incendie s’est déclaré vers 6 h 30. Le bâtiment à colombages de style alsacien a été le théâtre d’un « embrasement généralisé », selon les pompiers, arrivés sur place « moins d’un quart d’heure » après le début du sinistre. « 300 mètres carrés ont été embrasés, sur un bâtiment de 500 mètres carrés », décrit la préfecture, confirmant que « l’incendie a été rapidement maîtrisé en dépit de la violence des flammes ». Soixante-seize sapeurs-pompiers ont été mobilisés.
« Tout a brûlé »
Les victimes ont été retrouvées à l’étage ainsi que dans une mezzanine effondrée. Certaines personnes présentes à l’étage ont pu sortir, mais pas toutes, selon le sapeur-pompier Philippe Hauwiller. Le sinistre est le plus meurtrier enregistré en France depuis l’incendie d’un bar à Rouen en 2016, où treize personnes avaient péri.
Le bâtiment est une ancienne grange rénovée en gîte, avec deux étages et des combles, selon les pompiers, qui ont précisé que l’incendie a pris au rez-de-chaussée. « Le bâtiment est entièrement détruit, a rapporté sur BFM-TV Daniel Leroy, adjoint au maire de la commune alsacienne. Il reste le rez-de-chaussée, un peu moins atteint. Mais l’étage d’hébergement, il n’y a plus rien, tout a brûlé. »
L’élu a aussi dit que les personnes disparues étaient « tous des adultes, il n’y a pas d’enfants ». « Le bâtiment accueillait pour les vacances, deux groupes d’adultes en situation de handicap, encadrés par deux associations », a écrit la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué.
Selon les informations du Monde, le séjour a été en partie organisé par une agence de voyages spécialisée, Oxygène vacances adaptées. Les résidents soutenus tout au long de l’année par des associations d’aide aux personnes handicapées, se sont inscrits à ce séjour de façon individuelle, explique-t-on la mairie de Nancy, d’où sont originaires plusieurs participants. « C’est une agence avec laquelle ces associations travaillent depuis longtemps, reconnue pour son sérieux », soutient Mathieu Klein, le maire de Nancy.
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« Face à cette tragédie, mes pensées vont aux victimes, aux blessés, à leurs proches », a également écrit Emmanuel Macron [ad_2]