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Par Paul Sugy Publié hier à 18:26, Mis à jour il y a 13 minutes
Réunion extraordinaire des dirigeants de la Cédéao au Nigeria, le dimanche 30 juillet. KOLA SULAIMON / AFP
DÉCRYPTAGE – Après le coup d’État, les chefs d’État de cette organisation de coopération régionale en Afrique de l’Ouest menacent d’user de la force. Cette éventualité n’est cependant pas sans risques. D’une sévérité historique, les sanctions décidées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont marqué l’opinion africaine. En témoigne la Une lundi du quotidien burkinabè Aujourd’hui en Faso : «Bola refuse d’avaler l’anaconda du Niger», titre le journal en référence au président du Nigeria Bola Tinubu, actuellement à la tête de la Cédéao, pour qui le coup d’État au Niger constitue un défi décisif.
Les chefs des États membres de la Cédéao se sont réunis en urgence dimanche à Abuja, au Nigeria. Cette organisation intergouvernementale créée en 1975 pour favoriser la coopération régionale en Afrique de l’Ouest comprend 15 pays. Figurent parmi eux le Niger, mais aussi trois États dont la participation est pour l’heure suspendue suite à des coups d’État militaires : par ordre chronologique le Mali et la Guinée (suspendus en 2021) et le Burkina Faso (2022). Ce sont donc les 11 membres restants qui ont fixé dimanche un ultimatum d’une semaine aux putschistes…
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