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Nous demandons au nouveau gouvernement de faire de l’emploi des jeunes une priorité

La dégradation de la situation des jeunes générations est aujourd’hui préoccupante au Mali.

 

Aux difficultés structurelles en matière de formation, d’emploi, de  d’autonomie financière, etc., sont venus se greffer les effets de la crise économique, sociale et sécuritaire, qui a aggravé les phénomènes de paupérisation, de précarisation et d’exclusion des jeunes.

La précarité est en effet devenue l’expérience collective des
nouvelles générations.

La problématique générationnelle s’inscrit en effet dans une problématique sociale plus large qui touche aussi aux questions de mixité, d’égalité, de discriminations, etc. A ce titre, la jeunesse cristallise avec une intensité particulière les angoisses et les attentes partagées par l’ensemble de la société, et représente ainsi la plaque sensible des mutations en cours dans la société.
Dans ce contexte, une attention particulière doit être accordé à la question du chômage des jeunes. Parce que la plupart des difficultés rencontrées par les jeunes ne sont pas réductibles à cette génération, les réponses apportées doivent s’inscrire le plus possible dans le cadre de politiques de droit commun.

Relever le défi du chômage des jeunes implique par conséquent de mener une action globale sur le front de l’emploi, avec une attention particulière à porter aux enjeux liés au partage et à la qualité du travail. Si les jeunes souffrent de discriminations quant à leur accès à l’emploi (et notamment à leur premier emploi) et aux conditions de travail, les mesures qui leurs sont adressées doivent leur permettre d’accéder au droit commun, et ne pas créer une catégorie de droits spécifiques.
Le second enjeu consiste à combiner des actions conjoncturelles (pour répondre à la dégradation préoccupante de la situation des jeunes, notamment les jeunes les plus en difficultés) et des politiques structurelles à même de répondre à l’ampleur des enjeux rencontrés par les jeunes dans leur parcours vers l’émancipation.

 

Aujourd’hui, les actions entreprises par le gouvernement sont
des mesures d’urgence, que l’APEJ reconnaît comme nécessaires.

En revanche, l’articulation avec des politiques structurelles n’est pas perceptible, et pourtant indispensable pour améliorer la situation des jeunes.

Nos propositions s’articulent autour de quatre axes structurants : 

La gratuité des documents administratifs (casier judiciaire, certificat de nationalité etc) pour les demandeurs d’emploi

 Organiser les Etats généraux du chômage des Jeunes

 Renforcer les liens entre éducation/formation et emploi

 Favoriser l’accès à des emplois de qualité.

Notre ambition est donc de rompre avec l’inadaptation et l’inefficacité de décennies de mesures ciblées et morcelées, et de créer les conditions permettant à chaque jeune de disposer de moyens d’existence autonomes, d’être accompagné dans la construction de son projet de vie, d’accéder à une formation ou un emploi stabilisé et de s’impliquer dans la vie de la société.

 

Le Collectif BI-TON

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